Les origines de la Journée de la femme sont liées aux revendications du droit de vote des femmes entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Le 8 mars 1917 (23 février selon le calendrier julien en vigueur en Russie), les femmes de Saint-Pétersbourg ont protestèrent sur la place pour exiger la fin de la guerre, déclenchant la révolution de février : pour cette raison, la deuxième Conférence internationale des femmes communistes, tenue à Moscou en 1921, choisit le 8 mars comme date commune pour tous les pays pour célébrer la Journée de la femme. Dans le climat de la guerre froide, cependant, la protestation des femmes de Saint-Pétersbourg s'est transforma en mythe commémoratif de la mort d'une centaine d'ouvrieres dans l'incendie de l'usine (inexistante) de chemises en coton à New York en 1908.

En Italie, la Journée de la femme fut célébrée pour la première fois en 1921 à l'initiative du nouveau parti communiste ; l'avènement du fascisme mit un terme aux revendications des femmes, qui ne reprirent qu'après la guerre, notamment via l'Union des femmes italiennes (Udi) et le Centre des femmes italiennes, et se lièrent dans les années soixante-dix aux questions du divorce et de l'avortement.

En 1977, l'Assemblée générale des Nations Unies invita les États membres à organiser une « Journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale », en choisissant le 8 mars comme date.