Turin et les femmes. Petites et grandes histoires du Moyen Âge à aujourd'hui - Femmes en carrière : Le sport
"Turin et les femmes". Section : Femmes en carrière : Le sport.
Archives Historiques de la Ville de Turin, documents en exposition du 6 octobre au 31 mars 2022.
L'activité sportive à Turin
Dans les années 1860 à Turin, l'exercice physique féminin commença à se répandre dans toutes les classes sociales ; à attirer l'attention des nobles sont avant tout les excursions en montagne et les sports sur neige et glace, en particulier le Circolo Pattinatori del Valentino, créé en 1872, est une fabrique de champions : le couple le plus célèbre au début du XXe siècle est formé par Dina Mancio et Gino Volo, qui remporta à plusieurs reprises le titre national.
Dans la ville natale de l'automobile, les championnes automobiles ne pouvaient pas manquer : Ernestina Prola (Turin, 1876-1954), après avoir remporté diverses courses de motocyclisme, fut la première femme italienne à obtenir le permis de conduire pour véhicules à moteur, tandis qu'Ada Pace (Turin, 1924-2016) se distingua dans les années 1950 dans les catégories « Sport » et « Gran Turismo ».
Le mouvement : de la « chorégraphie » au sport
L' « institutionnalisation » du sport féminin se doit à la Société Royale de Gymnastique de Turin (1844), le premier club sportif italien, qui admettait la création de cours de gymnastique pour les femmes. D'autres étapes importantes furent la loi Casati de 1859 qui recommandait la création de cours dans les écoles élémentaires et le premier cours de gymnastique visant à approfondir les connaissances des enseignants, établi par la municipalité de Turin en 1867 auprès de la Société de Gymnastique.
Les théories d'Angelo Mosso qui révisaient les idées de Rodolfo Obermann furent fondamentales, se concentrant sur la grâce et l'harmonie des mouvements féminins, limitant les aspects chorégraphiques qui avaient jusqu'ici caractérisé la gymnastique féminine. Au début du XXe siècle, la professeur du Magistère de Turin Luisa Rebecca Faccio fit des critiques sévères sur les exercices de gymnastique féminine, jugés trop passifs : la gymnastique féminine ne devait plus être exclusivement un plaisir scénographique, mais un vrai sport.
Tout cela produisit certainement des résultats positifs, permettant l'avancée d'athlètes de haut niveau, en particulier la polyvalente Andreina Sacco Gotta (Turin, 1904-1988) : ses triomphes entraînèrent le mouvement sportif féminin vers le sommet.
Note
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(Mostra a cura di Maura Baima, Luciana Manzo, Fulvio Peirone. Segreteria: Anna Braghieri. Progetto espositivo: Ottavio Sessa. Allestimento: Gisella Gervasio, Manuela Rondoni. Riproduzioni fotografiche: Giuseppe Toma, Enrico Vaio. Foto web: Deborah Sciamarella. Collaborazioni: Andrea D'Annibale, Massimo Francone, Omar Josè Nunez, Anna Maria Stratta. Per MuseoTorino: Caterina Calabrese, Surya Dubois Pallastrelli, Diletta Michelotto. Traduzioni: Surya Dubois Pallastrelli, Laura Zanasi).