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aveva

fatto " ressortir assez les charmes .de l'en-

fance

del

morto giovinetto. “ La politique est trop

la base

de son travail

E aggiunse con fine intuito

femminile:

" Je ne vois pas Maistre assez sensible ” (12).

Ma ormai

egli aveva preso lo slancio. Lavorava ad

un’opera

sulla

Souveraineté,

che poi rimase incom­

piuta, in cui ragionando, al lume delle esperienze

repubblicane

francesi, della natura e dell'origine delle

nazioni

e dei governi, intendeva dimostrare, contro

il Rousseau,

che l’uomo è naturalmente socievole e

che

società e sovranità nacquero insieme e sono

inseparabili.

I ’homme, pour se conduire, n’a pas besoin de problèmes, mais

de croyances. Son berceau doit ètre environné de dogmes; et lorsque

sa raison se réveille, il faut qu’il trouve toutes ses opinions faites,

du moins sur tout ce qui a rapport

k

sa conduite. Il n‘y a rien de si

important pour lui que les préjugés. Ne prenons point ce mot en

mauvaise part. Il ne signifie point nécessairement des idées fausses,

mais seulement, suivant la force du mot, des opinions quekonques

adoptées avant tout examen. O r ces sortes d’opinions sont le plus

grand besoin de l'homme, les véritables éléments de son bonheur

et le Palladium des empires. Sans elles il ne peut y avoir ni culte,

ni morale, ni gouvernement. Il faut qu'il y ait une religion d'État

comme une politique de l'État: ou plutflt il faut que Ics dogmes

religieux et politiques mélés et confondus forment ensemble une

raison universelle ou nationak assez forte pour reprimer les obser-

vations de la raison individuelle qui est de sa nature l'ennemie

mortelle de toute association quelconque parce qu'elle ne produit

que des opinions divergente*... Que chaque homme, en fait òe

culte, s'appuie sur sa raison particulière: tout de suite vous verrez

naitre l'anarchie de croyance ou l'anéantissement de la souverai­

neté religieuse. Pareillement. si chacun se rend juge des principes

du gouvernement, tout de suite vous verrez naitre l’anàrchie civile

ou l'anéantissement de la souveraineté politique. Le gouvernement

est unevéritable religion: il a ses dogmes, sesmystères, sesministres:

l'anéantir ou le soumettre

k

la discusston de chaque individu, c'est

la

méme chose: il ne vit que par la raison nationate, c'et-4-dire par

la

foi politique, qui est un symbole. Le premier besoin de l'homme

c'est que sa raison naissante... s'anéantisse et se perde dans la raison

nationale, afin qu'elle change son existence individuelle en une

autre existence commune, comme une rivière qui se precipite dans

l'Océan existe bien toujours dans la masse des eaux, mais sans nom

et sans réalité distincte. Qu’est-ce que le patrksUsmel C'est cette

raison nationale dont je parie, c'est l'abnegotion individuelle. La (òi

et le patriotisme sont les deux grands thaumaturges de ce monde.

L'un et l'autre sont divins: toutes tour* actions sont des prodiga:

n'allez lui parler d'examen, de choix, de discussion: il* diront que

vous blasphémez: ils ne savent que deux mots: soumissionet croyance.

Avec ces deux leviers ils soulèvent l'univers: leurs erreurs mémes

sont sublimes. Ces deux entonts du Ciel prouvent tour origine è

tous les yeux en criont et en oonsarvant, mais, s'ils viennent à ce

réunir, à confòndre leurs torce» et à s’emparer ensemble d'une

nation, ils l'exaltent et la divinisent.

Sono già le idee dei libro Du Pape. Da quest’in­

sieme di studi e di meditazioni, quando, calmatosi

appena l'uragano, ciascuno si guardava attorno per

scoprire il perchè e il come delle cose avvenute e

per indovinarne le prossime e lontane conseguenze,

uscirono, nel 1796, le ConsiótraUom sur b France.

L’anno innanzi, Claudio Saint Martin aveva pubblicato

le Lettres à unami, ouconskUrations politiques, phibso-

phiques et rdigieuses sur b révobtion fron^aise (Paris,

Louvet, anno IH. in-8», pp. 83). Erano, neil'una e

nell'altra opera, le antiche idee sulla

Provvidenza e

sulla riversabilità delle pene,

ma

qui

avvolte ancora

nelle nebbie del

misticismo e nella penombra delle

loggie, là ricondotte, con stile superbo, nella luce

della storia e nel tumulto della vita. L'esistenza del

male - problema che il De Maistre trattò poi più

ampiamente nelle Soirées de Saint-Pétersbourg - spiega

e giustifica la guerra, espiazione e purificazione pe­

renne, necessaria, insopprimibile, divina. Vi è nel

sangue, soprattutto se innocente, una misteriosa virtù

purificatrice e fecondatrice, onde " les véritables

fruits de la nature humaine, les arts, les sciences,

les grandes entreprises, les hautes conceptions, les

vertus mSles tiennent surtout à l’état de guerre ” .

Anche la rivoluzione francese

è

un’espiazione. La

Francia era alla testa del sistema religioso cattolico

e, per volere della Provvidenza, possedeva i mezzi

adatti a compiere la sua missione. Per secoli e secoli

nulla si

è

fatto di grande nel mondo senza la Francia:

Gesta Dei per Francos. Ma quei mezzi, a un certo mo­

mento, furono usati proprio contro il cattolicesimo,

anzi contro Dio. Di qui il grande lavacro di sangue

che deve restituire " plus net et plus malléable,

dégagé de ses scories aigres et impures ” il metallo

francese nelle mani del Re.

In tal mot

«soluzione era giustificata come la

guerra. Coi colpevoli erano caduti anche gl'innocenti,

ma questo è il mistero " infmiment naturel ” della

riversabilità. Voluta dalla Provvidenza, essa va " toute

seule ” senza che alcuno possa arrestarla o dominarla.

Infatti i tristi e i fanatici che credono di guidarne il

corso " n’y entrent que comme des simples iostru-

ments, et. dès qu’ils ont la prétention de la dominer.

ils tombent ignoblement ” . Essi non sono che lime

nelle mani deiCartefice. La lima sa forse che fabbrica

ia chiave? " On ne peut se lasser de contempier le

spectacle incroyable d'une nation qui se donne trois

constitutions en cinq ans. Nul législateur n'a tàtonné:

il dit

fiat

à sa manière et la machine va... ’’. Già il

Burke nel 1790 aveva rimproverato ai rivoluzionari

francesi la folle presunzione di ricostruire la Francia,

fuori deliasuastoria, conunpo' di cartaed’inchiostro.

Le costituzioni si formano da sè, dice il De Maistre.

nella divina incoscienza dell'istinto, lentamente e si­

lenziosamente: si scrivono soltanto quandosonoormai

una realtà.

La constitution de 1795, tout comme set atnées, est toit pour

l’homme. Or. il n’y a point d'homme dans le ..xjnde. J ’ai vu, dine

ma vie, des Franpis. dee ttaliens. d a Russes, etc..... mais quent è

l'homme je didare ne l'avoir rincontri de ma vie... Catti consti*

tution oeut atre orésentée à toutes les « tw intin»»humaines. deoute

ia Chine juaqu’à Genève. Mais une constitution qui est faite pour

toutestesnetions n'est faite pour aucunr c’est une pure «bttractkm,

une cwvre scolastique faite pour excerter l’esprit d'après une

hypothèsa idéaie et qu'il tout adreswr

i

l'homme

du»

le* especas

imegmaires où il hebtoe.

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•a maahijba MaiéiAM

Lonstaermons

contengono in rapioa sintesi

tutto quanto il De Maistre svelse poi nelle altre sue

opere. Nonmoltodiftoe nelle edizioni dd 1796-1797,

incominciarono a ripubblicarsi in Francia nd 1814, «

i moni parvero awon provecicne* na lu iji

proprio salito sul trono dai suoi avi o non |

come lo stesso De

* * • * •

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